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† dark life †

† dark life †
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20 mars 2005

* SAEZ extrait *

  Nous ne voulons plus de vos solutions

Il n'y a plus de rêves pour cette génération

Nous ne voulons plus de vos solutions

L'union fait la force, mais dit qui fera l'Union

   Nous ne voulons plus de vos solutions

Il n'y a plus de rêves pour cette génération

Nous ne voulons plus de vos solutions

Le système est corrompu, mais c'est sa définition .

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20 mars 2005

* poM *

Ce soir est un soir comme tout les autres,

Soirée mortelle.

Le faucheur est heureux,

Les têtes tombent ;

Elles sourient,

La paix les envahient

Un monde nouveau s'ouvrent à elles.

Ce spectre nous a tous tué.

Nous sommes tous mort,

dès notre naissance.

Pour moi,

La vie s'est arrêtée depuis bien longtemps .

20 mars 2005

* Suicide *

J'ai deja trop vecu sur ce triste monde noir
Ce soir j'ai decidé d'abreger mes souffrances
Je veux voir mon sang couler dans cette baignoire
Ce soir sera enfin mon ultime delivrance

Je prends mon couteau et d'un geste vif tranche mes veines
Je suis soulagée d'enfin quitter mon malheur
Avec mon sang j'ecris simlement " Jean je t'aime "
Mon sang coule sans que je ne ressente de douleur

L'eau de mon bain prit rapidement la couleur rouge sang
Je sens peu à peu mes dernieres forces me quitter
Je vais enfin te rejoindre je t'aime tellement
C'est dans mon propre sang que je vais me noyer

Je repense à ma famille et a mes amis
Du mal que je leur ferai quand ils vont me voir
Et me rends soudain compte de ma grosse connerie

Mais je ne peux plus rien faire il est deja trop tard
20 mars 2005

* au bord du gouffre *

20 mars 2005

* Au bord de la gouffre *

Quand le plus beau ciel bleu se couvre de nuages
Quand on ne controle plus les gestes de son corps
Quand la vie se fige, qu'on ne peut tourner la page
On est au bord de la tombe, si pres de la mort

Quand entendre le mot mort ne nous fait plus peur
Quand la balance juge la vie inferieure à la mort
Quand les rires et les joies ne couvrent plus nos pleurs
On est au bord de la tombe si pres de la mort

Quand on est trop faible pour affronter la realité
Quand toute votre existance se couvre de remords
Quand on ne vit plus que sur son propre passé
On est au bord de la tombe si pres de la mort

Quand on ouvre les yeux sans voir, qu'on vit sans vivre
Quand cela fait plusieurs mois que votre joie dort
Quand le detail de votre vie se resume dans un livre
On est au bord de la tombe, si pres de la mort
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20 mars 2005

† * la mort * †

Silencieuse elle se glisse

souvent sans prévenir

noire et triste

elle apporte le chagrin

la tristesse

elle brise les coeurs

quelquefois elle apaise

lorsque la vie est insoutenable

par la souffrance

on l'appelle

pour trouver la paix

certaines personnes la provoque

inlassablement

pour rencontrer des sensations

ou par dépression

elle est le contraire de la vie

de la lumière

elle reste une enigme

qu'y a t'il après

mystère

le noir ou la lumière..

20 mars 2005

* La Fugitive .. *

Silence dans la forêt. C’est le calme complet. Il n’y a que la lune, pleine et tellement éloignée de la tristesse des hommes, qui survole les arbres, laisse passer ses rayons lumineux dans la brume frôlant le sol. Les nuages gris empêchent la vision des points de lumière et d’espoir que sont les étoiles, annonçant de plus sombres temps.

Et puis il vient, le bruit tant attendu, tant redouté. Celui des feuilles écrasées sous des pas rapides. Celui de la respiration précipité, saccadée par le froid. C’est là qu’elle apparaît, la fugitive. Une simple jeune fille aux cheveux brun foncé, détachés, décoiffés par sa course. Sa robe bleue nuit de velours lui claque aux chevilles, ralentit sa course. Elle la soulève pourtant, comme les dames de la cours, pour arriver à avancer, mais rien n’y fait. C’est comme si le destin même était contre elle. La Fugitive.

Un éclair éclate. La pluie commence à tomber en averse. Dure et froide, meurtrissant ses bras, son visage si beau et jeune. L’éclair éclate à nouveau. A travers les gouttes de pluie, les larmes de lune, sa peau blanche est illuminée à travers la brume, éthérée comme celle d’un fantôme. Fait ressortir ses yeux aux couleurs d’un levé de soleil, fait voir dans sa coiffure défaite comme un chignon de perle. Fait briller ses larmes d’enfant. La Fugitive.

Elle tourne la tête, vers derrière elle. Là où commencent à résonner les cris des chiens, les cris des hommes, les cris des monstres. Effrayée, elle retourne son doux visage vers l’horizon de sa course. Le chignon de perles retombe derrière elle, comme au ralentit. Abandonne son ancienne vie. Elle tombe en avant, se rattrape sur ses coudes. La boue salis sa robe, sa gorge, mais elle se relève, encore plus lourde qu’avant. Ils se rapprochent. Ils sont derrière elle. La Fugitive.

Elle s’accroche à un arbre. Regarde la plage étendue devant elle. Regarde les vagues se fracasser contre le sable blanc, regarde les vagues se fracasser contre les rochers torturés. Mais ils sont dans son dos, elle ne peut pas se faire attraper. Elle reprends sa course. Droit devant elle. Toujours plus loin, toujours plus près de la fin. Vers les vagues. Vers le néant, le gouffre noir. Sa robe frôle l’eau. Elle se retourne. Vers ses poursuivants, la brume s’écarte. Leur proie est là. Coincée par les flots. La Fugitive.

Mais elle s’est jurée de ne pas se faire attraper. Elle préfère se faire engloutir. Alors elle recule. L’eau lui atteins les genoux. Les poursuivants avancent. Doivent-ils l’arrêter ? Doivent-ils immédiatement la tuer ? Ils ne savent que faire. Mais l’eau est déjà à sa taille… A sa poitrine… A sa gorge… Et puis tout son corps disparaît. Et elle se laisse entraîner. Chuter. Dans le noir de la mer, dans le gouffre béant de sa rage. Un jour, on retrouvera son corps, intacte, couché au fond de l’eau, entouré d’un cercueil de corail, entourée des plus belles fleurs marines, enveloppée dans son sourire et dans sa beauté éternelle. La Fugitive...
20 mars 2005

* Perdus *

Dehors, la vie bas son plein
Les gens s’amusent, ils sont bien
Alors qu’ils savent que demain
Il ne restera plus rien.

Juste le vide, le néant
Un trou noir béant
Les reflets de notre dernier chant
De nos corps encore se balançant.

Dans le vide, dans le froid
Dans un dernier émoi
Dans ce trou si étroit
Qui s’ouvre sous leurs pas.

Juste la mort, le silence
De mouvements dans violence
Ils n’auront jamais de chance
Dans le vide leur corps se balancent.

Dans le vent, dans la pluie
Pourquoi n’ont-ils pas fuis
Ils ont entendus venir le bruit
Dans le vent, de leurs cris.

Juste l’océan d’univers
C’est là que leur histoire se perds
Perdus entre ciel et terre
Perdus dans cette avide mer.

Dans la nuit éternelle
Il n’y a plus de sentinelles
Notre vie, poubelle
Ô comme avant était belle.

Oubliés par la vie
Pour l’éternité punis
Resterons à jamais ici
Perdus entre la mort et la vie.
20 mars 2005

* .... *

Sous les étoiles de cette belle nuit
Elle rêvait de vivre au paradis
Mais le destin en décida autrement
Et le malheur s'abattit brusquement

Elle perdit ce qui lui était cher
Amis, frères, sœurs, père et mère
En meurtres, guerres et maladies
Blessée, elle voulu mettre un terme à sa vie

Comment faire sans trop de douleur?
Comment faire pour oublier le malheur?
Il y a tant de façon de mourir calmement
Même si la mort s'abat violemment

Elle était étendue dans la forêt
Lentement, son sang se déversait
Son souffle était alors glacial
Vie et mort sont deux êtres impartiaux

Elle ne souffrait plus, son visage souriait
Elle allait rejoindre ceux qui lui manquaient
Son âme s'envola et sa vie cessa
Des anges l'accompagnèrent d'ici à là-bas

Elle vivait enfin son ultime rêve
Sûrement mieux que sa vie si brève
Vis ton rêve, la vie est une douleur
Atteint le avant que ne s'abatte le malheur.


Froide comme la mort qui l'entoure
Pâle comme la lune qui l'éclaire
Elle désespérée, de jour en jour
Parcourant sans espoir ces terres
Laissant sa vie défiler
Confrontée à son douloureux passé
Ses pensées lui rongent la raison
Trouvant dans cette obscurité
Une douce leçon à sa passion..

20 mars 2005

* Je t'aime *

Cette nuit j’ai pleuré
Des larmes de sang
Cette nuit j’ai versé
Des gouttes de vent.

Mon cœur en deux
S’est déchiré
Mon cœur en feu
M’a abandonnée.

C’est pour toi qu’il perds ce sang
Que mes cris se perdent dans le vent
C’est pour toi que je disparaîtrais
Si tu me le demandais…

Que veux-tu, je savais
Que comme ça, ça finirait
Déjà maintenant, ai-je tord
De réclamer ma mort ?

Mais ton choix
Est le seul
Qui choisira ma voie
A présent je suis au seuil.

D’une douleur morbide
Je ne suis qu’une coquille vide
Comme j’aimerais savoir pourquoi
Tu m’évite comme cela…

Le silence s’est installé
Tous les soirs ou je t’attends
Tous les soirs ou j’ai pleuré
Ou mes paroles sont partie au vent.

Mais même
Au-delà de ma peine
Bien loin de la haine
Je t’aime…
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